Face à la complexité croissante du travail, l'accord national interprofessionnel (ANI) propose la mise en oeuvre "d'espaces de discussion". Des espaces visant à donner aux salariés et aux managers de proximité une opportunité de retrouver des capacités d'agir par eux-mêmes et de trouver des compromis pour résoudre les problèmes du quotidien. Mais comment organise-t-on cette expression directe des salariés ?

Travailler mieux et tendre vers la qualité de vie au travail... Un souhait exprimé par cette entreprise de production de sel qui projette de réduire la pénibilité et les risques liés à l'activité professionnelle et améliorer plus globalement les conditions de travail. Pour y parvenir, l'entreprise va bénéficier des compétences d'un consultant dans le cadre d'un financement FACT (Fonds pour l'amélioration des conditions de travail).

Les entreprises ont entendu parler de l'ANI, le nouvel accord interprofessionnel sur l'égalité professionnelle et la qualité de vie au travail (QVT). Mais nombre d'entre elles ne savent pas comment s'y prendre pour le mettre en œuvre : Quels outils et méthodes choisir ? Par où commencer et avec quels acteurs ? La QVT se substitue-t-elle à la démarche de prévention déjà en vigueur... Autant de questions autour desquelles des entreprises ses sont regroupées dans une action collective d'information-formation. Les outils issus de cet accompagnement ont été expérimentés avec cet échantillon d'entreprises afin d'être diffusés à d'autres entreprises de la région.

Le besoin de réinitier des temps de débat dans les entreprises n'est plus contesté. La mise en œuvre d'espaces de discussion coconstruits, centrés sur l'expérience du travail, constitue un levier intéressant d'innovation sociale et d'action sur les organisations

Sous la direction de Sophie Prunier-Poulmaire, Maître de conférences en ergonomie à l'Université de Paris-Ouest Nanterre La Défense, cet ouvrage est le fruit des regards croisés de dessinateurs de presse et d'experts du travail.

Le 19 juin 2013, les partenaires sociaux signaient un accord national interprofessionnel (ANI) recommandant ainsi "une politique d'amélioration de la qualité de vie au travail et de l'égalité professionnelle". Pour les signataires, performance et compétitivité sont des bénéficiaires directs de la qualité de vie au travail.

Vous souhaitez vous engager dans la signature et la mise en oeuvre d'un accord sur l'égalité professionnelle et la qualité de vie au travail (QVT)... Mais vous ne savez pas comment vous y prendre !

Dans cette brochure, vous trouverez les ressources nécessaires pour enclencher la démarche QVT, depuis la définition de l'objet jusqu'à la mise en oeuvre ainsi que les modalités d'expérimentation et d'évaluation de votre accord d'entreprise.

On les appréhende comme un ensemble, mais la réalité des très petites entreprises, celles de moins de dix salariés, est plurielle. Aussi les enjeux en matière de conditions de travail réclament-ils de nouvelles approches, plus globales, territoriales et pragmatiques.

Longtemps réduite à l'équation vie professionnelle-vie familiale, la question de la conciliation des temps appelle une vision plus systémique, prenant en compte les dimensions temporelles liées à l'entreprise, à ses marchés, à ses salariés et aux territoires. C'est le « compromis temporel », une grille de lecture à plusieurs dimensions élaborée par l'Anact.

Le télétravail gagne du terrain, mais n’est pas pour autant toujours formellement encadré dans les entreprises. Pour le faire sortir de cette zone grise, il s’agit de le considérer non pas comme une mesure individuelle, mais comme un nouveau mode d'organisation de l'entreprise, à débattre et à expérimenter.

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